Recherche dans les titres, sous-titres, auteurs sur www.agter.org et sur www.agter.asso.fr
Recherche en plein texte sur www.agter.org avec Google
Rechercher dans le moteur Scrutari de la Coredem (multi-sites)
Rédigé par : Oumoul Khaïry COULIBALY-TANDIAN, Ndèye Yandé NDIAYE, El Hadji Thierno Cisse
Date de rédaction :
Organismes : Initiative Prospective Agricole et Rurale (IPAR), Conseil National de Concertation et de Coopération des Ruraux (Sénégal) (CNCR)
Type de document : Article / document de vulgarisation
Les premiers résultats de l’évaluation des initiatives dans les trois zones agroécologiques cibles, que sont les Niayes, la Vallée du Fleuve Sénégal et le Bassin arachidier, révèlent qu’il existe des stratégies ayant permis l’amélioration des droits fonciers des femmes à la terre. Ces expériences démontrent qu’il n’y a pas uniquement des défis mais également des opportunités de changement en faveur de solutions plus équitables et plus durables en matière d’accès et de contrôle des femmes sur le foncier.
Mais ces résultats soulèvent, d’un autre côté, des questionnements sur les effets pervers de l’intervention de projets et programmes de développement portant sur la sécurisation foncière, les risques de l’application du système de quota et les limites de l’accès collectif à la terre par le biais des groupements.
Tout cela témoigne de la nécessité d’aller au-delà des généralités concernant l’accès et le contrôle des femmes sur le foncier pour l’aborder dans sa globalité, mais tenant compte des spécialités zonales pour pouvoir adresser les intérêts de toutes les catégories sociales– femmes, jeunes, hommes, « classes », etc. Car il est impossible de sécuriser les droits fonciers des femmes sans tenir compte de ceux des autres membres de la communauté ciblée. Les cas présentés ici témoignent de la diversité de ces situations rencontrées.