Tipo de documento: Artículo / documento de difusión amplia
Fuentes documentales
Borrini-Feyerabend Grazia, Pimbert Michel, Farvar M.Taghi, Kothari Ashish, Renard Yves et al, Sharing Power - Learning by Doing in Comanagement of Natural Resources throughout the World, IIED, IUCN, CMWG, CEESP, 2004
Dans une situation idéale, les accords de partage des terres et des ressources naturelles entre de multiples acteurs sociaux, sont le fruit de processus politiques visant à une meilleure justice sociale et une viabilité écologique. Les négociations aboutissant à de tels accords de co-gestion peuvent être le lieu pour s’attaquer à d’autres affaires connexes. Par exemple, les Indigènes et les institutions locales peuvent (re)gagner une certaine légitimité et influence en sécurisant des titres fonciers sur leur terre ancestrale, comme dans le cas du Parc National en Colombie, ci-dessous.
Les négociations précédant la co-gestion peuvent également être l’occasion d’exposer certaines tensions entre ceux qui sont impliqués dans la gestion des ressources naturelles. Dans l’histoire relativement récente de plusieurs pays, l’accès et le pouvoir de décision sur les terres et les ressources naturelles ont exclu beaucoup d’acteurs sociaux. Les personnes exclues peuvent penser qu’elles ont été privées de leur droit et injustement traitées. Elles ont peut être également tenté, ouvertement ou secrètement, d’obtenir unaccès aux ressources naturelles et à leurs profits, sans se soucier de la loi. Cette situation peut mener à de sérieux conflits. Les approches participatives, collaboratives employées pour les préparations à la co-gestion peuvent créer des espaces sûrs où leurs doléances pourraient être exprimées et où des solutions pacifiques pourraient être trouvées. L’exemple Sud-Africain, ci-dessous, démontre comment la co-gestion peut être un outil de gestion des conflits.