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Table ronde # 1 du cycle Les dynamiques de l’appropriation des terres : perspective coloniale et landgrabbing contemporain
L’accaparement de terres (landgrabbing) au Brésil : perspectives historiques et enjeux contemporains
Séance accueillie dans le cadre du séminaire de Claudia Damasceno (EHESS) « foncier, ville et territoire au Brésil ». Centre Condorcet (93300). Le 8/03/2022.
Interventions de :
Sergio Pereira Leite, économiste et sociologue, Univ. Federal Rural do Rio de Janeiro (en présentiel) Accaparement de terres, financiarisation de l’agriculture et marché de la terre au Brésil
Carmen Alveal, historienne, Univ. Federal do Rio grande do Norte (en distanciel) L’accaparement des terres dans le Brésil colonial
Déroulé de la séance:
Intervention de Sergio Leite (0’30s)
Intervention Carmen Alveal (32’30s)
Discussion mutuelle des intervenant.es (58’00s)
Questions de la salle
1/ Faut-il attendre une accélération des acquisitions dans les semaines/mois à venir (prix alimentaires en hausse, Ukraine; ….), ou est-ce que la possible déstabilisation financière sera un obstacle ? (1h11’00s) Réponse de Sergio Leite
2/ Y-a-t-il d’autres périodes où des espaces de terres ‘en dispute’ sont reconnu par la loi sur l’argument de l’usage ? (1h15’00s) Réponse de Carmen Alveal puis Sergio Leite
3/ Remarque sur les concessions de terres sous l’Afrique proconsulaire au 2e siècle, compétition entre grandes familles (domaines : saltus) et cultivateurs qui voulaient les mettre en valeur (sous Empereur Néron et Adrien) Similaire au cas des sesmarias dans le Brésil colonial. Question sur la géographie : que se passe-t-il à l’est (comme au Rondonia), est-ce qu’il y a déjà des accaparements ? (1h22’15s)
4/ Demande de précisions sur la question du travail, des personnes sur les terres avant qu’elles soient réallouées, dans le passé et le présent : est-ce que ça ne pose pas la question du pluralisme juridique ? Des droits appartiennent à des individus, mais d’autres aussi à des communautés (pensée d’Etienne le Roy) (1h27’10s)
5/ Comment travailler, en termes théoriques et pratiques, la différence entre les « cartas de sesmaria » requises sur place et celles confirmées par la Couronne (présentes dans l’AHU) et comment reconnaître les limites territoriales des sesmarias en raison des autochtones et de leur présence en face des sesmeiros et de leur pression violente dans le sertão.
6/ Les dynamiques décrites par Sergio affaiblissent ou renforcent ce que l’on nomme traditionnellement l’agronegocio au Brésil? Est-ce une continuité ou en rupture avec les pratiques plus classique de l’apppropriation?
Réponse de Carmen Alveal aux questions 4 et 5 (1h32’20s)
Précision de Claudia Damasceno sur les difficultés de borner les terres en sesmarias (et la différence entre les demandes et les terres reconnues), y compris pour les communs urbains (dans les villages, légitimité de la municipalité) (1h35’50s)
Réponse de Sergio Leite aux questions 3, 6 et 4 (1h36’22s)
Mot de clôture de Pablo Luna (1h46’10s)