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Natural Resource Governance around the World

Echange avec Neth Prak (BIPA, Cambodge) sur l’accaparement des terres du peuple Bunong. Janvier 2019

Conférence organisée par le Collectif citoyen en France contre l’accaparement des terres

Echange avec Neth Prak, porte parole de l’Association du peuple Bunong (BIPA) dont les communautés sont en lutte contre des accaparements de terres, et notamment contre le groupe Socfin/Bolloré qui a installé des plantations d’hévéa sur leur territoire. Organisée le 15 janvier 2019, par le Collectif citoyen en France contre l’accaparement des terres, cette conférence a fait suite à la projection du film d’Anne-Laure Porée et Guillaume Suon « Le dernier refuge », produit par Rithy Panh (voir plus bas).

Elle s’est tenue en présence de membres du Collectif citoyen en France contre l’accaparement des terres tels que le React, qui concourt à l’action de la BIPA et de communautés Ouest africaines contre Socfin/Bolloré, la Confédération paysanne (hôte de la conférence), GRAIN, le collectif Tany pour la défense des terres malgaches, ActionAid France - Peuples Solidaires, AGTER et d’autres.

Le dernier refuge : « Au cœur du Cambodge, la forêt équatoriale ancestrale est peu à peu décimée tout comme les communautés autochtones qui y vivent. Une jeune femme éduquée revient dans son village Bunong pour témoigner de cette dévastation, révélant pertes et résistances. En 20 ans, près de 3 millions d’hectares de forêt ont été engloutis par l’exploitation extensive des multinationales agro-alimentaires, donnant au Cambodge l’un des plus forts taux de déforestation au monde. Au fil des témoignages, le film nous plonge dans l’agriculture traditionnelle et les rites ancestraux des Bunongs, autant d’actes de résistance face à cette force insatiable. Un documentaire d’observation qui donne la parole à une communauté minoritaire dans son combat trans-générationnel pour préserver sa culture, sa langue et son style de vie indigène. De larges plans panoramiques contribuent à la puissance esthétique de ce documentaire et à la force de son message. » (Fédération internationale des Droits de l’homme – FIDH)

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